M. Atwood, Le dernier homme

Dans ce roman on évolue avec un personnage unique, perdu dans une atmosphère sordide où l'avenir ne semble même pas évocable. Snowman a perdu son identité en même temps que la Terre a perdu l'Humanité à la suite d'une catastrophe écologique sans précédents. Margaret Atwood sait saisir le lecteur pour le faire palpiter d'angoisse, tout au long du roman. On la suit là où elle nous mène, sur des terres de désolation, où ne restent que des ombres. On remonte le fil du temps, comme sur des charbons ardents, parce que le passé n'existe plus, mais il est le seul recours pour découvrir la vérité. L'ironie pour nous mettre en garde, l'humour noir pour nous remuer...et l'histoire entière nous nous transpercer.

Une grande réussite !

Margaret Atwood, Le dernier homme, Robert Laffont, collection PAvillons, 2005, 394p, grand format.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Thème Magazine -  Hébergé par Overblog